Le cinéma

 

Le cinéma algérien est né après l’indépendance.

Les thèmes dominants des films de cette période traitaient du colonialisme et du mouvement de libération nationale.

C’est le cas, par exemple du film « Chronique des Années de Braise» de Lakhdar Hamina (Palme d’or au Festival de Cannes, en 1975). Ce film est l’un des premiers après l’indépendance à connaitre une diffusion mondiale sur le thème de la guerre d’Algérie.

Des cinéastes français, acquis à la cause nationale ont contribué au développement du cinéma algérien, comme Réné Vautier (Avoir vingt ans dans les Aurés,1972) et Jacques Charby (Une si jeune paix ,1964)

Puis apparait un cinéma plus sociétal, avec des films comme « Leila et les autres » de Sidi Ali Mazif et « la Nouba des femmes du Mont Chenoua » d’Assia Djebbar.

Le film « Ali au pays des mirages » d’Ahmed Rachedi (1978) s’intéresse, lui, au phénomène de l’immigration.

D’autres genres comme la comédie et la critique sociale sont portés à l’écran par une nouvelle génération de réalisateurs. Le film « Omar Gatlatou » de Merzak Allouache, en est une illustration.

Parmi les principaux cinéastes algériens figurent :

Ahmed Rachedi (L’opium et le bâton, 1969), Mohamed Bouamari (Le charbonnier, 1972), Amar Laskri (Patrouille à l’est,1968), Lamine Merbah (Les déracinés, 1976), Ghaouti Benddedouche (Hassan Nya, 1988) Merzak Allouache (Omar gatlato, 1976), Nadir Moknache ( Le harem de madame Osmane, 2009), Rabah Ameur Zaimeche (Wesh,wesh 2001), Abdelkrim Bahloul (Le thé à la menthe,1985) Mahmoud Zemmouri ( Prends 10000 balles et casse toi, 2001), Yamina Chouikh (Rachida, 2002), Rachid Bouchareb (Bâton rouge, 1985) et Belkacem Hadjadj (El Manara ,2004).

 

Le théâtre

Les précurseurs du Théâtre Algérien sont Mahiedine Bachtarzi (acteur, auteur et chanteur d’opéra), Rachid Ksentini (considéré comme le père du théâtre algérien en langue arabe), Habib Réda (comédien à la scène et à l’écran) et Keltoum (actrice de théâtre et de cinéma).

Engagées dans la lutte de libération nationale, leurs troupes théâtrales ont sillonnés l’Algérie, voire même le monde pour faire connaitre notre combat.

A l’indépendance, le théâtre va refléter la vie quotidienne et sera parfois critique avec Kateb Yacine (L'Homme aux sandales de caoutchouc, 1970), Abdelkader Alloula (El Alleg, 1969), ou Azzedine Madjoubi (Le monde des insectes, 1993) plus tard.

 

 
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